3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 23:24

Je sais vous allez me dire ,les articles trop longs,personne ne les regarde.SVP faitesune exception pour ce texte ,je l'ai trouvé charmant.

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Un grand vent soufflait au dehors, un vent d’automne mugissant et galopant, un de ces vents qui tuent les dernières feuilles et les emportent jusqu’aux nuages.

Les chasseurs achevaient leur dîner, encore bottés, rouges, animés, allumés. C’étaient de ces demi-seigneurs normands, mi-hobereaux, mi-paysans, riches et vigoureux, taillés pour casser les cornes des bœufs lorsqu’ils les arrêtent dans les foires.

Ils avaient chassé tout le jour sur les terres de maître Blondel, le maire d’Éparville, et ils mangeaient maintenant autour de la grande table, dans l’espèce de ferme-château dont était propriétaire leur hôte.

Ils parlaient comme on hurle, riaient comme rugissent les fauves, et buvaient comme des citernes, les jambes allongées, les coudes sur la nappe, les yeux luisants sous la flamme des lampes, chauffés par un foyer formidable qui jetait au plafond des lueurs sanglantes ; ils causaient de chasse et de chiens. Mais ils étaient, à l’heure où d’autres idées viennent aux hommes, à moitié gris, et tous suivaient de l’œil une forte fille aux joues rebondies qui portait au bout de ses poings rouges les larges plats chargés de nourritures.

Soudain un grand diable qui était devenu vétérinaire après avoir étudié pour être prêtre, et qui soignait toutes les bêtes de l’arrondissement, M. Séjour, s’écria :

— Crébleu, maît’ Blondel, vous avez là une bobonne qui n’est pas piquée des vers.

Et un rire retentissant éclata. Alors un vieux noble déclassé, tombé dans l’alcool, M. de Varnetot, éleva la voix.

— C’est moi qui ai eu jadis une drôle d’histoire avec une fillette comme ça ! Tenez, il faut que je vous la raconte. Toutes les fois que j’y pense, ça me rappelle Mirza, ma chienne, que j’avais vendue au comte d’Haussonnel et qui revenait tous les jours, dès qu’on la lâchait, tant elle ne pouvait me quitter. À la fin je m’suis fâché et j’ai prié l’comte de la tenir à la chaîne. Savez-vous c’qu’elle a fait c’te bête ? Elle est morte de chagrin.

Mais, pour en revenir à ma bonne, v’là l’histoire :

— J’avais alors vingt-cinq ans et je vivais en garçon, dans mon château de Villebon. Vous savez, quand on est jeune, et qu’on a des rentes, et qu’on s’embête tous les soirs après dîner, on a l’œil de tous les côtés.

Bientôt je découvris une jeunesse qui était en service chez Déboultot, de Cauville. Vous avez bien connu Déboultot, vous, Blondel ! Bref, elle, m’enjôla si bien, la gredine, que j’allai un jour trouver son maître et je lui proposai une affaire. Il me céderait sa servante et je lui vendrais ma jument noire, Cocote, dont il avait envie depuis bientôt deux ans. Il me tendit la main « Topez-là, monsieur de Varnetot. » C’était marché conclu ; la petite vint au château et je conduisis moi-même à Cauville ma jument, que je laissai pour trois cents écus.

Dans les premiers temps, ça alla comme sur des roulettes. Personne ne se doutait de rien ; seulement Rose m’aimait un peu trop pour mon goût. C’t’enfant-là, voyez-vous, ce n’était pas n’importe qui. Elle devait avoir quéqu’chose de pas commun dans les veines. Ça venait encore de quéqu’fille qui aura fauté avec son maître.

Bref, elle m’adorait. C’étaient des cajoleries, des mamours, des p’tits noms de chien, un tas d’gentillesses à me donner des réflexions.

Je me disais : « Faut pas qu’ça dure, ou je me laisserai prendre ! » Mais on ne me prend pas facilement, moi. Je ne suis pas de ceux qu’on enjôle avec deux baisers. Enfin j’avais l’œil ; quand elle m’annonça qu’elle était grosse.

Pif ! pan ! c’est comme si on m’avait tiré deux coups de fusil dans la poitrine. Et elle m’embrassait, elle m’embrassait, elle riait, elle dansait, elle était folle, quoi ! Je ne dis rien le premier jour ; mais, la nuit, je me raisonnai. Je pensais : « Ça y est ; mais faut parer le coup, et couper le fil, il n’est que temps. » Vous comprenez, j’avais mon père et ma mère à Barneville, et ma sœur mariée au marquis d’Yspare, à Rollebec, à deux lieues de Villebon. Pas moyen de blaguer.

Mais comment me tirer d’affaire ? Si elle quittait la maison, on se douterait de quelque chose et on jaserait. Si je la gardais, on verrait bientôt l’ bouquet ; et puis, je ne pouvais la lâcher comme ça.

J’en parlai à mon oncle, le baron de Creteuil, un vieux lapin qui en a connu plus d’une, et je lui demandai un avis. Il me répondit tranquillement :

— Il faut la marier, mon garçon.

Je fis un bond.

— La marier, mon oncle, mais avec qui ?

Il haussa doucement les épaules :

— Avec qui tu voudras, c’est ton affaire et non la mienne. Quand on n’est pas bête on trouve toujours.

Je réfléchis bien huit jours à cette parole, et je finis par me dire à moi-même : « Il a raison, mon oncle. »

Alors, je commençai à me creuser la tête et à chercher ; quand un soir le juge de paix, avec qui je venais de dîner, me dit :

— Le fils de la mère Paumelle vient encore de faire une bêtise ; il finira mal, ce garçon-là. Il est bien vrai que bon chien chasse de race.

Cette mère Paumelle était une vieille rusée dont la jeunesse avait laissé à désirer. Pour un écu, elle aurait vendu certainement son âme, et son garnement de fils par-dessus le marché.

J’allai la trouver, et tout doucement, je lui fis comprendre la chose.

Comme je m’embarrassais dans mes explications, elle me demanda tout à coup :

— Qué qu’vous lui donnerez, à c’te p’tite ?

Elle était maligne, la vieille, mais moi, pas bête, j’avais préparé mon affaire.

Je possédais justement trois lopins de terre perdus auprès de Sasseville, qui dépendaient de mes trois fermes de Villebon. Les fermiers se plaignaient toujours que c’était loin ; bref, j’avais repris ces trois champs, six acres en tout, et, comme mes paysans criaient, je leur avais remis, pour jusqu’à la fin de chaque bail, toutes leurs redevances en volailles. De cette façon, la chose passa. Alors, ayant acheté un bout de côte à mon voisin, M. d’Aumonté, je faisais construire une masure dessus, le tout pour quinze cents francs. De la sorte, je venais de constituer un petit bien qui ne me coûtait pas grand’chose, et je le donnais en dot à la fillette.

La vieille se récria : ce n’était pas assez ; mais je tins bon, et nous nous quittâmes sans rien conclure.

Le lendemain, dès l’aube, le gars vint me trouver. Je ne me rappelais guère sa figure. Quand je le vis, je me rassurai ; il n’était pas mal pour un paysan ; mais il avait l’air d’un rude coquin.

Il prit la chose de loin, comme s’il venait acheter une vache. Quand nous fûmes d’accord, il voulut voir le bien ; et nous voilà partis à travers champs. Le gredin me fit bien rester trois heures sur les terres ; il les arpentait, les mesurait, en prenait des mottes qu’il écrasait dans ses mains, comme s’il avait peur d’être trompé sur la marchandise. La masure n’étant pas encore couverte, il exigea de l’ardoise au lieu de chaume, parce que cela demande moins d’entretien !

Puis il me dit :

— Mais l’mobilier, c’est vous qui le donnez ?

Je protestai :

— Non pas ; c’est déjà beau de vous donner une ferme.

Il ricana :

— J’ craiben, une ferme et un éfant. Je rougis malgré moi. Il reprit :

— Allons, vous donnerez l’lit, une table, l’ormoire, trois chaises et pi la vaisselle, ou ben rien d’fait.

J’y consentis.

Et nous voilà en route pour revenir. Il n’avait pas encore dit un mot de la fille. Mais tout à coup, il demanda d’un air sournois et gêné :

— Mais, si a mourait, à qui qu’il irait, çu bien ?

Je répondis :

— Mais, à vous, naturellement.

C’était tout ce qu’il voulait savoir depuis le matin. Aussitôt, il me tendit la main d’un mouvement satisfait. Nous étions d’accord.

Oh ! par exemple, j’eus du mal pour décider Rose. Elle se traînait à mes pieds, elle sanglotait, elle répétait : « C’est vous qui me proposez ça ! c’est vous ! c’est vous ! » Pendant plus d’une semaine, elle résista malgré mes raisonnements et mes prières. C’est bête, les femmes ; une fois qu’elles ont l’amour en tête, elles ne comprennent plus rien. Il n’y a pas de sagesse qui tienne, l’amour avant tout, tout pour l’amour !

À la fin je me fâchai et la menaçai de la jeter dehors. Alors elle céda peu à peu, à condition que je lui permettrais de venir me voir de temps en temps.

Je la conduisis moi-même à l’autel, je payai la cérémonie, j’offris à dîner à toute la noce. Je fis grandement les choses, enfin. Puis : « Bonsoir mes enfants ! » J’allai passer six mois chez mon frère en Touraine.

Quand je fus de retour, j’appris qu’elle était venue, chaque semaine au château me demander. Et j’étais à peine arrivé depuis une heure que je la vis entrer avec un marmot dans les bras. Vous me croirez si vous voulez, mais ça me fît quelque chose de voir ce mioche. Je crois même que je l’embrassai.

Quant à la mère, une ruine, un squelette, une ombre. Maigre, vieillie. Bigre de bigre, ça ne lui allait pas, le mariage ! Je lui demandai machinalement :

— Es-tu heureuse ?

Alors elle se mit à pleurer comme une source, avec des hoquets, des sanglots, et elle criait :

Je n’peux pas, je n’peux pas m’passer de vous maintenant. J’aime mieux mourir, je n’peux pas !

Elle faisait un bruit du diable. Je la consolai comme je pus et je la reconduisis à la barrière.

J’appris en effet que son mari la battait ; et que sa belle-mère lui rendait la vie dure, la vieille chouette.

Deux jours après elle revenait. Et elle me prit dans ses bras, elle se traîna par terre :

— Tuez-moi, mais je n’veux pas retourner là-bas.

Tout à fait ce qu’aurait dit Mirza si elle avait parlé !.

Ça commençait à m’embêter, toutes ces histoires ; et je filai pour six mois encore. Quand je revins.... Quand je revins, j’appris qu’elle était morte trois semaines auparavant, après être revenue au château tous les dimanches... toujours comme Mirza. L’enfant aussi était mort huit jours après.

Quant au mari, le madré coquin, il héritait. Il a bien tourné depuis, paraît-il, il est maintenant conseiller municipal :

Puis, M. de Varnetot ajouta en riant :

— C’est égal, c’est moi qui ai fait sa fortune, à celui-là !

Et M. Séjour, le vétérinaire, conclut gravement en portant à sa bouche un verre d’eau-de-vie :

— Tout ce que vous voudrez, mais des femmes comme ça, il n’en faut pas !

Récupérée de « http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_vraie_(Maupassant) »

 

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 12:25

............à ce jour sur le web............Qui dit mieux.?
Vous aimeriez bien pour votre blog en avoir autant......?????
Facile,chantez comme elle.

Une voix étonnante et surprenante,mais quelle voix !!!!!!!!!!!!!!!!!



Susan Boyle, candidate surprise d'une émission de télécrochet Outre-Manche, a une nouvelle fois été plébiscitée par les téléspectateurs dimanche soir, ce qui lui a permis de décrocher une place pour la finale du 30 mai prochain.

Notre guêpe à la taille de bourdon (re)fait son buzz

La nouvelle coqueluche du Web, à la voix angélique mais au look pathétique, poursuit l'aventure. Sa première prestation a été vue près de 200 millions de fois, et l'on en attend pas moins de sa mémorable et chevrotante interprétation de Memory. Avec sa chanson extraite de la célèbre comédie musicale Cats, la mamie précoce a, encore, soufflé le public. Pour ce second passage, Susan avait tout de même désépaissi ses sourcils broussailleux, teinté sa chevelure poivre et sel de reflets auburn, et discipliné ses frisottis par une permanente ondulée. La Boyle avait aussi relégué au placard ses robes en viscose taillée dans ses rideaux, ses bas de contention et ses claquettes vernis mais, stratégie marketing oblige, conservé son style surané, loin des tenues fashion et des robes de soirl'annonce des résultats, la petite fiancée du Royaume-Uni a eu un large sourire et s'est mise à danser de joie. «Fantastique, absolument fantastique. Je me suis vraiment amusée», a-t-elle lancé. «Je voulais prouver au monde que je ne suis pas une bonne à rien comme beaucoup le pensent » a-t-elle ajouté.

«Vous êtes une personne très spéciale» lui a répondu Simon Cowell, l'un des juges et producteur de l'émission.

Si Susan Boyle remporte le trophée. Elle recevra un chèque de 182 000 dollars (130000 euros), et se produira devant la reine Elisabeth II. La consécration pour cette Cendrillon.

Il y a deux semaines encore, Susan Boyle était une chômeuse démodée de 47 ans vivant seule avec son chat Peebles dans la petite ville de Blackburn...

source :Yahoo.fr.

 

 

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 22:48

Un jour, fatigué, le diable décida de prendre sa retraite.  

Comme sa couverture sociale n'était pas suffisante, il décida, pour arrondir ses fins de mois, de vendre sa trousse à outil.   

Tout était là : la méchanceté, l'envie, la jalousie, la haine, l'avidité, la suffisance, le mépris, le cynisme, etc.  

Mais l'un des outils était à part et semblait beaucoup plus usé que les autres.

Intrigué, un passant lui demanda :  “Qu'est-ce que cet outil, et pourquoi le vendez-vous beaucoup plus cher que les autres ?”  

Le diable répondit : “C'est le découragement”.   

Mais l'autre insista : “Pourquoi vendez-vous le découragement beaucoup plus cher ?”  

“C'est très simple. C'est l'outil le plus facile à enfoncer dans le coeur de quelqu'un. Et lorsque le découragement y a été introduit, il est beaucoup plus facile d'introduire tous les autres outils, quels qu'ils soient.”  

Auteur inconnu.  

 

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 11:56



Printemps

Quand le printemps revient

Il est dans ton cœur et dans le mien

Il ne suffit que de lui tendre la main

Car tous les deux en avons besoin.

 

Chacun l’attend avec impatience

Car il est synonyme d’espérance

De renouveau et d’insouciance

Il éveille tous les sens

Il me rappelle mon enfance.

 

Tout le monde a besoin de lui

Et le monde reverdit

Grace à cette ambiance

Un peu magique et bienfaisante.

 

Dans cet instant revivifiant

Pour une fois tout le monde

Se prend au jeu de la renaissance

Admirant et contemplant en silence.

 

  J.Limousin ©

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 23:42


Les ailes blanches

 

Je ne savais pas d’où elle viendrait

Je ne savais pas comment je la rencontrerai

Mais ce que je savais c’est qu’un jour cela se produirait

 

Le jour ou c’est arrivé aucun signe ne l’avait annoncé

Nul devin ne l’avait prédit par magie

Seul le hasard ,Dieu merveilleux, avait pour moi travaillé.

 

Quand je parle du hasard et d’une divinité

Je ne suis pas tout à fait franc sur ce qui s’est passé.

Car le surnaturel n’a dans l’histoire fait que juste accéléré.

 

J’oublié peut être le principal, qui je pense a influencé

En ayant au dessus de nous déployé ses deux ailes blanches.

Il est bien évident que cela ne pouvait être qu’un ange.

 

Vous ne croyez pas aux anges !

J’étais comme vous avant,

Maintenant je crois au pouvoir des anges et des archanges.

 

Auteur : J Limousin

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 20:49
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Ce que tu aimes, laisse-le libre s'il te revient il est à toi, s'il ne te revient pas c'est qu'il ne t'a jamais appartenu.''

auteur:Inconnu
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 09:27


La pauvre fleur disait au papillon céleste

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !

Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !

Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !

Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.

Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !

Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !

Roses et papillons, la tombe nous rassemble
Tôt ou tard.
Pourquoi l'attendre, dis ? Veux-tu pas vivre ensemble
Quelque part ?

Quelque part dans les airs, si c'est là que se berce
Ton essor !
Aux champs, si c'est aux champs que ton calice verse
Son trésor !

Où tu voudras ! qu'importe ! oui, que tu sois haleine
Ou couleur,
Papillon rayonnant, corolle à demi pleine,
Aile ou fleur !

Vivre ensemble, d'abord ! c'est le bien nécessaire
Et réel !
Après on peut choisir au hasard, ou la terre
Ou le ciel !

Victor Hugo

Ps:Il ya pas longtemps l'on m'a parler d'un papillon.

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 23:10

 Viens à moi, viens
Je me retiens
De vivre à ma guise
Après toi m'épuise

 
Vers toi m'élance
Erreur immense
Illusion rance
Douleur atroce

 
Si je te touche
Tu disparais
Quand je souffre
Tu renais

 
Mais ce n'est que
Pour mieux m'achever
Là, au milieu
De ton chevet

 
Lorsqu'enfin
Je te tiens
Tu t'envoles
Dégringoles


Trouvé sur le web

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 23:36

La Pâquerette.

 

Loin du bruit, vivant ignorée
Je suis la fleur, chère aux amants
Et que cueille la bien aimée
Dans les jours heureux du printemps

Ma tige fragile et légère
Se balance au souffle du vent
Comme se berce une chimère
Dans les rêves d'un jeune enfant

Mon nom aisément se devine
Je vis modeste dans les champs
Mes pétales couleur d'hermine
Semblent de grands papillons blancs

Je suis le symbole suprême
Le grand conseiller des amours
Et l'on m'admire quand on aime
En effeuillant mes beaux atours

J'explique aux amants le problème
Qui se cache aux yeux des jaloux
Quand mon pétale dit je t'aime
Les coeurs méchants se font plus doux

Parfois de trompeuses chimères
Tout bas soupirent un aveu
Les douleurs semblent moins amères
Quand mon pétale dit « un peu »

Il est des jours dans l'existence
Où le bonheur vient tout à coup
Apportant avec l'espérance
Le doux murmure du « beaucoup »

Dans les heures qui passent brèves
Au sein de mon isolement
Sous la caresse des beaux rêves
On aime « Passionnément »

Mais dans le ciel de gros nuages
Jettent parfois l'obscurité
Sur le grand livre aux belles pages
L'oubli souvent s'est arrêté

Alors tristement on me cueille
On me méprise un peu partout
C'est la colère qui m'accueille
Quand on arrache un « Pas du tout »

Je suis le symbole suprême
Le grand conseiller des amours
Et l'on m'admire quand on aime
En effeuillant mes blancs atours

Par Honoré Harmand






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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 12:43

Mon coeur te parle

 

Eh oui, ça a commencé
Mon cœur s'était enfin réveillé
De sa longue hibernation il s'était arraché
Et c'est avec joie qu'il vous dirait

Je suis ensorcelé par ses yeux
Il a réussi à me mettre du feu

Sa lumière éclatante m'a aveuglé
Sa beauté surprenante m'a émerveillé

ça y'est ! Je le suis encore
Mais je crains peur et remord

Même si je ne sens que du bonheur
n'empêche que nul ne peut effacer mon malheur

Tu sais que je suis sous ta merci
C'est pour cela que je t'en supplie !

Prends soin de moi !
De la tristesse et douleur épargne moi !

Car une seule mésaventure a suffit
De changer le cours de ma vie

De me briser en mille morceaux
Et de me faire pleurer comme un enfant dans berceau

Mais grâce à toi j'en sors indemne
Je sens à nouveau que je suis personne humaine

Ne me déçois pas
Je compte sur toi

 

Source:Sais plus......le web

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La reconnaissance vieillit vite.

Aristote 

 

J’ai fait un rêve dans le temps passé
Quand l’espoir était brillant
Et que la vie valait la peine d’être vécue
J’ai rêvé que l’amour ne mourrait jamais.
Les misérables

 

Pensées du jour

La patience guide l'espoir en terrain inconnu.
 
L'espoir est une lumière dans un océan de ténèbres.
 
BSS.CB.JP (13)
 
Quand il n'y a plus d'espoir il y a encore un petit espoir
 
 
 
 
 
 

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